Wavre (Belgique) envoyé spécial

Même les champions du monde peuvent, parfois, déroger à leur programme. A l'origine, l'équipe de France devait disputer, samedi, un petit match amical contre le RJ Wavre, modeste club de troisième division belge. Pour la forme. Et puis, au vu des séquelles physiques laissées, dans les rangs des Bleus, par l'affrontement contre les colosses tchèques, celui-ci a été annulé. "Ce n'est pas parce que tout est organisé qu'on ne peut pas revenir dessus, a expliqué Roger Lemerre. Les joueurs ont besoin de relâchement."

Certes, le sélectionneur national s'est déclaré "très satisfait" de la performance de ses joueurs. Et notamment de leur faculté d'adaptation aux changements de stratégie opérés pendant le match: attaque à trois (Zidane, Henry, Anelka), à quatre (les mêmes plus Djorkaeff) ou avec un "faux ailier" (Dugarry à la place d'Anelka). "Les joueurs avaient plus ou moins de liberté en fonction des options choisies, mais cela n'a pas porté à conséquence. Quelle que soit l'organisation mise en place, ils ont répondu tout de suite."

Grosse fatigue. Seulement voilà: alors que le premier affrontement contre les Danois (3-0) s'était apparenté à une aimable promenade, la confrontation avec la République tchèque (2-1), vendredi, s'est révélée nettement plus dévastatrice pour les organismes. Avec, à l'arrivée, deux blessés, un carton jaune et une grande fatigue pour tous les titulaires. "Ce match, d'une grande âpreté, à été très difficile à gérer, expliquait