Menu
Libération

Schumacher Québec et ongles

Article réservé aux abonnés
publié le 19 juin 2000 à 1h35

Alors qu'il bouclait son tour d'honneur après sa victoire dans le Grand Prix du Canada, Michael Schumacher a posé une question à son équipe: "A quelle place termine Hakkinen?" Heureux mais lucide, Michael Schumacher s'est d'abord inquiété de la position de celui qu'il a désigné comme son principal adversaire. Ce n'est pas très charitable pour David Coulthard et même pour son équipier Rubens Barrichello, pourtant deuxième hier. Mais l'Allemand n'est pas tombé de la dernière pluie, qui s'est d'ailleurs abattue sur le circuit Gilles-Villeneuve de Montréal hier à la mi-course.

Ascendant. Il sait bien qu'il a déjà pris un ascendant psychologique sur son compagnon d'écurie. A voiture égale, Rubens Barrichello, comme tous les autres équipiers de Schumacher dans le passé, ne peut pas rivaliser avec le champion allemand. Et Schumacher a désormais trop d'avance sur lui au classement du championnat pour que l'écurie Ferrari autorise le Brésilien à jouer sa propre chance tant que Schumacher est en piste. Concernant David Coulthard, Schumacher sait qu'il n'a pas affaire avec l'Ecossais à un pilote de sa trempe et surtout de sa classe. Coulthard est rapide mais manque de régularité pour jouer le titre dès cette saison.

Reste donc Mika Hakkinen qui sait, lui, ce qu'est de conquérir un titre mondial et même de le garder, puisque le Finlandais s'est imposé deux ans de suite, en 1998 et 1999. Cette expérience d'Hakkinen, avec lequel Schumacher s'est déjà mesuré, est un atout que Schumacher pren