A Bruxelles: Italie-Roumanie 2-0

Buts pour l'Italie: Totti (33e), Inzaghi (43e).

Le quatrième match de la Squadra Azzurra n'a surpris personne. En battant 2-0 la Roumanie, les joueurs de Dino Zoff ont prouvé qu'au fil des rencontres ils savaient s'adapter parfaitement à l'adversaire et le frapper au moment opportun. Rien de très spectaculaire dans leur jeu si ce n'est une défense d'exception. Juste un football posé et étudié. Car Zoff n'a pas de quoi développer un foot généreux. Il sait simplement optimiser au maximum la qualité de son groupe.

Pragmatisme. "On a montré quelques incertitudes durant les trente premières minutes, a analysé le coach. Puis, à onze contre dix, nous aurions dû mieux garder le ballon. Il faudra montrer quelque chose de meilleur à l'avenir. Ce sera encore difficile mais nous traçons notre chemin. Nous verrons où cela nous mènera. Et cela nous ira."

Modestie ou retenue? Le défenseur Fabio Cannavaro dira après le match avoir laissé un peu jouer les Roumains pour garder des forces pour la demi-finale. L'Italie a en tout cas impressionné par son pragmatisme. Même Arrigo Sacchi, le sélectionneur du Mondial 1994, qui d'habitude critique ouvertement ses successeurs, rend hommage à une équipe efficace. Le consultant du journal turinois Stampa a été conquis par une équipe qui gagne ses matchs facilement sans avoir le besoin de jouer un football d'attaque harmonieux.

Il évoque le cynisme de la Squadra. "Cette équipe ne semble même pas intéressée par la possession d