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Libération

La chance aux champions

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publié le 27 juin 2000 à 1h55

Knokke-Heist (Belgique)

envoyé spécial

Plus confiants qu'eux, tu meurs. Faut-il y voir l'effet mobilisateur du coup de fil de félicitations adressé par Jacques Chirac au capitaine Didier Deschamps, dimanche, à l'issue de la victoire sur l'Espagne (2-1)? Sans doute pas. Reste qu'au lendemain de cette confrontation, l'heure était plutôt à l'autocongratulation dans les rangs des Bleus. Notamment chez les deux hommes en forme du moment.

"Je suis là, expliquait Youri "The Snake" Djorkaeff, auteur d'un but de vipère, dimanche, au stade Jan Breydel. Physiquement, je commence à avoir de la pêche dans mes accélérations et mes prises de balle." Les observateurs auront pu le constater. Quant à Christophe Dugarry, il n'entendait pas s'arrêter en si bon chemin. "J'ai ma place, je ne la laisserai pas aux chiens, prévenait l'attaquant bordelais, très en confiance malgré une fracture du nez. Le sentiment que je pouvais me surpasser, je savais que je l'avais. Ça fait partie de mes qualités. Mais c'est vrai que je me surprends en ce moment."

Rideau impeccable. A les en croire, les Bleus n'ont que modérément tremblé face aux assauts des troupes de Camacho. Fabien Barthez: "Ce qu'il faut retenir de ce match, c'est que les Espagnols ne sont jamais vraiment rentrés dans les 18 mètres. Contrairement aux Danois et aux Tchèques, personne n'a transpercé le rideau." Et pas question d'évoquer ce penalty sifflé à la 89e minute et heureusement vendangé par Raul. "Sur le moment, j'étais particulièrement remon