Limoges correspondance
Exclu vendredi du championnat de France de Pro A pour des raisons financières, le Limoges-CSP s'accroche à son standing. Le club, s'il ne peut faire autrement que d'accepter la décision de la Ligue nationale de basket (LNB) et de la chambre d'appel de la Fédération français de basket-ball (FFBB) veut rester parmi l'élite à tout prix. Son objectif, désormais, se concentre autour d'un redémarrage en Pro B. La Ligue a laissé la porte ouverte jusqu'à demain matin, lors d'une réunion de bureau, pour que le Limoges-CSP dépose un dossier d'engagement. Cette opération de sauvetage sera conduite par Didier Choquet, président de l'Association du Limoges-CSP qui détient la majorité des parts au sein de la SAOS (Société anonyme à objet sportif). Elle bénéficie du soutien des collectivités locales tandis que les sponsors habituels (Casino, Quick, UPC) doivent définir leur engagement pour une aventure moins prestigieuse.
Appel au CNOSF. Le hic, c'est que la Ligue et la chambre d'appel ont refusé l'engagement de Limoges en championnat de France professionnel aussi bien pour la Pro A que pour la Pro B. Par conséquent, les dirigeants limougeauds ont été obligés de faire appel auprès du CNOSF (Comité national olympique et sportif français), en espérant qu'il rende un avis favorable. Si tel est le cas, la Ligue acceptera de se pencher sur le projet du Limoges-CSP. Celui-ci doit présenter deux garanties: un budget sûr et cohérent, de même qu'un plan de remboursement sur plu