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Libération

Dopage au demarrage

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Trois coureurs contrôlés positifs juste avant la première étape.
publié le 3 juillet 2000 à 2h46

Loudun envoyée spéciale

Au soir de sa deuxième étape, le Tour a déjà oublié qu'il s'était débarrassé dès samedi matin de trois moutons noirs. Le suivi longitudinal diligenté par l'UCI, avec sa fameuse prise de sang, a ainsi été fatal au leader de l'équipe Farm Frites, le Russe Sergueï Ivanov, à un coéquipier de Richard Virenque, l'Italien Rossano Brasi, de l'équipe Polti, et au jeune Slovène Andrej Hauptman, d'une autre équipe italienne, Vini Caldirola. "C'est du passé", tranchait Jean-Marie Leblanc, le directeur du Tour, au village départ hier matin. Avant d'avancer que "les contrôles ont le mérite d'être efficaces" et qu'il s'agit de "comportements individuels incontrôlables par l'encadrement des équipes". Après tout le battage fait autour du dopage, se présenter avec un hématocrite de 52 % comme Brasi, le matin du départ de la Grande Boucle, cela ne relèverait plus de la tricherie mais de la simple "connerie".

Meilleure com. Et pourtant. Deux ans après le Tour du scandale Festina - qui vaut à Richard Virenque de comparaître à Lille cet automne -, la communication des équipes cyclistes s'est grandement améliorée. A peine la "mise au repos de quinze jours" ordonnée par l'inspecteur antidopage de l'UCI, Gianluigi Stanga, le directeur sportif de l'équipe Polti se fendait d'un communiqué de presse où il annonçait la "suspension de Brasi", en même temps que ses excuses adressées aux organisateurs. Le coureur suspecté de prise d'EPO sera donc licencié. Mais les excuses, Jean-Marie