Ce sera finalement la Pro B (l'équivalent de la deuxième division) pour le Limoges-CSP. Le mauvais élève, en gestion, du championnat de France de basket, a convaincu hier le bureau de la Ligue nationale de basket (LNB) que la relégation pure et simple suffisait à sa punition. L'exclusion du championnat professionnel (Pro A et Pro B) et la descente à l'étage amateur auraient sans aucun doute compromis son existence. A Limoges, élus locaux, dirigeants et supporters se félicitent de ce moindre mal. Pour son repêchage en deuxième division, la Ligue avait demandé que le club limougeaud présente de sérieuses garanties financières sans tour de passe-passe.

Outre les dépenses budgétaires auxquelles il devra faire face la saison prochaine, le Limoges-CSP se voit dans l'obligation de rembourser 15 à 25 millions de francs de dettes. La ligue s'est alignée sur la décision du tribunal de commerce de Limoges qui s'était prononcé, mercredi, pour une mise en redressement judiciaire, avec un éventuel apurement de son passif en six ans minimum. Mais, s'il a obtenu le droit de jouer, le club n'a pas gagné la partie. Dans trois mois, son avenir dépendra de nouveau du tribunal de commerce, qui fera le point sur le déficit exact et décidera s'il peut continuer sa route. C'est dans ce contexte que le Limoges-CSP va tenter de bâtir une nouvelle équipe afin de rallier, peut-être, la Pro A. L'encadrement de sa masse salariale par la commission de contrôle de gestion de la ligue devrait limiter les vel