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Libération

Mondial 2006: Dempsey organise sa défense

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publié le 11 juillet 2000 à 3h01

Libre ou pas libre? Depuis que le Néo-Zélandais, Charlie Dempsey, président de la Confédération océanienne de football (OFC), a donné par son abstention le Mondial 2006 de football à l'Allemagne contre l'Afrique du Sud, la polémique sur les conditions du vote bat son plein. Le Néo-Zélandais de 78 ans, dont 34 à la tête de la Confédération, est actuellement démissionnaire de son poste. Les pays qu'il représente ont, dans un premier temps, affirmé qu'il avait trahi leur consigne de vote puisque, selon eux, Dempsey était mandaté pour intervenir en faveur de l'Afrique du Sud, jeudi dernier, lors du dernier tour de scrutin organisé par la Fédération internationale de football (Fifa). Pas du tout, a répliqué hier Charlie Dempsey, qui souligne que sa Confédération lui a rendu in extremis sa liberté en raison notamment de "pressions exercées par des intérêts

européens".

Dès l'annonce du résultat du scrutin du comité exécutif de la Fifa, Dempsey déclarait déjà avoir reçu des "menaces" et des "pressions intolérables" qui lui auraient intimé de voter en faveur de l'Allemagne. Pour étayer ses arguments, il a indiqué hier à Auckland, en Nouvelle-Zélande, avoir informé le comité exécutif de son intention de s'abstenir avant le scrutin. "Il n'y a eu aucune objection de la part de quelque officiel de la Fifa que ce soit", a-t-il assuré. Dempsey a même présenté une lettre du vice-président de la Fifa, David Hill, confirmant qu'il avait bien informé la Fédération qu'il subissait "une intolérabl