Adeux mois de l'ouverture des jeux de Sidney, la Coupe d'Europe d'athlétisme, disputée ce week-end à Gateshead (Angleterre), a valeur de test. Certes, athlètes allemands et russes tenteront de défendre leurs titres, conquis l'an dernier à Paris. Mais, comme le souligne le directeur technique national Richard Descoux, en cette année olympique, la Coupe d'Europe ne peut être «un objectif en soi». Plutôt «une étape importante dans la préparation psychologique». L'équipe de France au grand complet même les athlètes blessés s'est ainsi rassemblée dans l'Essone, pour la troisième étape annuelle du suivi longitudinal, avant de s'envoler, vendredi matin, pour l'Angleterre.
Les absences de Stéphane Diagana, forfait sur 400 mètres haies pour cause de pubalgie, et de Jean Galfione, opéré d'un pneumothorax, ne semblent guère inquiéter Richard Descoux: «Les hommes avaient terminé cinquièmes en 1999. Il n'y a pas de raison que l'on ne fasse pas mieux. Au niveau des performances, on a progressé, notamment dans les lancers. Qui aurait pu prévoir qu'on compterait, au marteau, le premier et le troisième performeurs (Gilles Dupray et Christophe Epalle, ndlr) mondiaux de la saison?» L'équipe de France masculine mise aussi, en demi-fond, sur le jeune Mehdi Baala, qui courra le 800 et le 1500 m. «C'est un excellent tacticien, assure Descoux, et comme le 1500 m se disputera probablement sur le rythme de 3 min. 43-44 sec., il aura récupéré le lendemain pour le 800 m.»
Autre motif d'optimisme: le