Pour une fois, les pilotes n'ont pas traîné avant de s'élancer sur la piste de Spielberg. Le circuit qui accueille le Grand Prix d'Autriche, dixième épreuve de la saison, n'est guère fréquenté par les F1 en dehors du cet événement.
C'est que ce tracé est situé au milieu de nulle part, au flanc d'une montagne de Styrie. La difficulté pour y accéder décourage la plupart des écuries d'y procéder à des essais privés. Alors, les ingénieurs et les pilotes exploitent au maximum les deux heures d'essais du vendredi pour mettre au point leur machine. Dans ces conditions, obtenir le meilleur compromis le circuit est assez rapide avec deux épingles négociées à très basse vitesse relève du casse-tête, comme le souligne Adrian Newey, le directeur technique de l'équipe McLaren-Mercedes. «Le choix des pneumatiques est déterminant, et la piste était très poussiéreuse et glissante pour la première journée d'essais. Les températures relativement basses ont accentué nos soucis. Ce n'est pas simple de trouver un bon équilibre lorsqu'on tâtonne pour le choix de la gomme.»
Pour compliquer encore la situation, de fortes pluies nocturnes sont prévues tout le week-end, ce qui risque de modifier le niveau d'adhérence de la piste au moment des qualifications (samedi de 13 à 14 heures) et pour la course (dimanche à 14 heures). Reste que les intempéries risquent d'imposer à tous les pilotes de s'élancer avec des pneus sculptés, spécialement prévus pour les pistes détrempées. En attendant, les pilotes