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Libération

Häkkinen, une pole porteuse

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publié le 17 juillet 2000 à 2h19

Spielberg envoyé spécial

Ala sortie du premier virage, le Grand Prix d'Autriche était joué. Il a suffi de quelques centaines de mètres pour que le scénario de cette dixième manche de la saison soit écrit. Schumacher savait que l'obstacle des deux McLaren-Mercedes, installées devant lui sur la première ligne, ne serait pas facile à franchir. Mais, sur la durée d'une course de 307 kilomètres, tous les espoirs sont permis. D'autant que l'Allemand s'offre un départ parfait, profite de l'espace que lui offre son équipier Rubens Barrichello en s'écartant sur la gauche et choisit de plonger à l'intérieur du premier virage. Devant lui, David Coulthard tente de faire l'intérieur à Häkkinen, parti de la pole position. Mais l'Ecossais s'est sans doute souvenu qu'il avait accroché son équipier, dans une circonstance identique l'an dernier, et n'insiste pas. «De toute façon, je savais que Mika serait plus rapide en début de course puisque je partais avec plus d'essence.»

Michael Schumacher n'a pas vraiment eu le temps d'apprécier la manoeuvre que sa course est déjà terminée. Percuté par Ricardo Zonta, sans doute euphorique de s'être élancé de la troisième ligne, Schumacher est impliqué dans un accrochage qui le laisse sur le carreau ainsi que les Italiens Jarno Trulli et Giancarlo Fisichella.

En vieux roublard, l'Allemand tente de ramener sa monoplace blessée sur la piste et d'obtenir, par cette manoeuvre, l'interruption de la course. Peine perdue. La direction de course se contente d'envoy