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Libération

Coupe Davis: la France joue gros

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publié le 21 juillet 2000 à 2h27

Un finaliste de la Coupe Davis peut-il, à peine sept mois après, se retrouver en deuxième division du tennis mondial? L'équipe de France tâchera de l'éviter ce week-end à Rennes, face aux modestes Autrichiens. La défaite concédée en février au Brésil, en quart de finale de l'édition 2000, oblige les joueurs de Guy Forget à disputer ce barrage aux allures de match-piège. A domicile, ils font figures de grandissimes favoris devant des adversaires dont les noms et les palmarès ne suscitent aucune émotion: Koubek et Melzer sont 40e et... 319e mondiaux. Et si les Autrichiens rêvent de rééditer leur exploit de 1999 ­ ils avaient bouté les Suédois hors de l'élite mondiale ­, une défaite française serait de mauvais goût après les pâles quinzaines de Roland-Garros et de Wimbledon.

En l'absence de Cédric Pioline, sevré de tennis, et de Fabrice Santoro, blessé à un doigt, les responsabilités incomberont à Sébastien Grosjean et à Nicolas Escudé, retenu aussi pour le double au côté de l'indéboulonnable Olivier Delaître. «Un jour ou l'autre, il fallait bien qu'on puisse jouer avec des jeunes. J'ai pleine confiance en eux», assure Guy Forget, qui veut cultiver un esprit plus collectif dans le groupe.

Un esprit collectif qu'a bien du mal à instaurer John McEnroe, capitaine de l'équipe américaine qui défiera les Espagnols ce week-end à Santander, en demi-finale. Sur terre battue, privés de Sampras et d'Agassi, il serait surprenant que les Etats-Unis rejoignent l'Australie en finale. Mais, avec