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Libération

JO: stupéfiantes sélections

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publié le 28 juillet 2000 à 2h38

C'est dans une joyeuse ambiance que les responsables du cyclisme s'apprêtent à sélectionner les représentants français aux JO. Première fausse note dans le VTT, où Miguel Martinez devrait être du voyage. Le vététiste était pourtant accusé d'avoir vendu son titre de champion de France 1999 à Jérôme Chiotti (Libération du 28 avril 2000). Les règlements de la fédération prévoient de réprimer sévèrement ces «collusions» en course, des pratiques de notoriété publique dans le petit monde du VTT.

En fait, après une première décision de la commission de discipline, où l'avocat de Chiotti avait plaidé un vice de forme, l'appel a blanchi les deux vététistes. «Nous ne disposons d'aucune preuve tangible» ont tranché les sages de la commission de discipline, en appel, le mois dernier. Une commission où siège Jean-Marie Leblanc, le directeur du Tour de France, qui vante depuis deux ans le «renouveau» dans lequel baignerait dorénavant le vélo. L'édition 2000 de la Grande Boucle qui vient de s'achever n'a pourtant toujours pas rassuré les sceptiques (Libération du 24 juillet).

Ombres. La transaction entre Martinez et Chiotti, dont la somme se montait en réalité à 50 000 francs, avait pourtant été avouée, directement par Chiotti, indirectement par Martinez. Mais les aveux de dopage à l'EPO, faits dans la foulée par Jérome Chiotti pour son titre de champion du monde 1996, avaient monopolisé tous les esprits.

Deuxième ombre au tableau, le climat dans lequel se sont déroulés cette semaine les cham