Michael Schumacher aura bien besoin du soutien de son public, ce week-end à Hockenheim, pour se refaire le moral. C'est que depuis quelque temps, l'Allemand de la Scuderia Ferrari a quelques motifs de contrariété. Sur le plan sportif, tout ne va plus pour le mieux. Au soir du Grand Prix du Canada, après sa cinquième victoire de la saison, Schumacher possédait 22 points d'avance sur son plus proche adversaire (David Coulthard), mais depuis, la réussite lui a tourné le dos. Tous les observateurs s'attendaient à voir l'Allemand rejoindre Ayrton Senna au nombre de victoires en Grand Prix (41): il n'a, au contraire, plus marqué le moindre point. Défaillance mécanique au GP de France, puis abandon dès le premier virage du GP d'Autriche.
Philosophe. Profitant de tous ces malheurs, la concurrence s'est rapprochée de façon inquiétante. David Coulthard est revenu à six points et Mika Hakkinen à huit. Chez Ferrari, on a sûrement espéré le déclassement du Finlandais Hakkinen après sa victoire dans l'épreuve autrichienne, sa McLaren étant dépourvue à l'arrivée d'un des plombs fixé sur sa «boîte noire». La Fédération internationale automobile (FIA) a préféré pénaliser l'écurie en lui retirant dix points au classement du Championnat du monde des constructeurs. Hakkinen, lui, est resté le vainqueur de la dixième manche du championnat. Dans l'adversité, Michael Schumacher a préféré le prendre avec philosophie. «Je pense que j'ai eu ma part de malchance. J'espère maintenant que cela va se term