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Libération

Barrichello, profession second

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Le président de Ferrari préfère Schumacher.
publié le 3 août 2000 à 3h11

D'abord enthousiasmés par la victoire de leur compatriote Rubens Barrichello dans le Grand Prix d'Allemagne et la possibilité pour celui-ci de songer au titre mondial, les quotidiens brésiliens ont été aussi vite refroidis par les propos attribués à Luca de Montezemolo, le président de Ferrari. A ce titre, Montezemolo est le véritable patron de Barrichello et de Michael Schumacher, son équipier au sein de la Scuderia, et c'est l'Allemand qui aurait la préférence de Montezemolo si le titre doit échoir à un pilote Ferrari.

Michael: le chouchou. Les journalistes brésiliens, de Rio à Sao-Paulo en passant par Brasilia, se désolent en constatant que le «chouchou» chez Ferrari, c'est Michael Schumacher et personne d'autre. C'est que depuis 1996, Michael Schumacher est payé plusieurs millions de dollars par saison pour justifier les efforts qu'il déploie, afin de permettre à l'écurie italienne d'inscrire un nouveau titre de champion du monde des pilotes à son palmarès.

Avec dix points de retard seulement sur Schumacher, soit l'équivalent d'une victoire, alors qu'il reste six courses à disputer, Rubens Barrichello pouvait en effet se prendre à rêver du titre mondial. Mais les supporters du sympathique paulista doivent aussi se souvenir que Barrichello, s'il s'est effacé devant Schumacher lors du premier Grand Prix de la saison, en Australie, ne l'a supplanté qu'une fois pour la victoire. Et ce fut dimanche dernier.

En arrivant chez Ferrari, Barrichello avait affirmé ne pas être un N° 2,