L'avenir judiciaire du club de basket de Limoges, champion de France en titre, n'est pas près de s'éclaircir. Une enquête préliminaire a été ouverte début juillet, par le parquet de Limoges. Après la relégation du club en pro B, pour un déficit cumulé de vingt millions de francs, puis l'annonce d'un dépôt de bilan, le procureur de la République a chargé la division économique et financière du SRPJ (Service régional de police judiciaire) de déterminer si des délits ont été commis dans le cadre du fonctionnement de la SAOS (Société anonyme à objet sportif), qui gère le Limoges CSP depuis 1997.
Commissions. Une précédente enquête ouverte en février 1999, sur la base de notes établies par la chambre régionale des comptes du Limousin, qui préparait un rapport sur la gestion du club de 1991 à 1997, avait débouché le 12 janvier 2000 sur l'ouverture d'une information judiciaire.
A ce jour, cinq personnes sont mises en examen dans ce qu'on appelle l'affaire des comptes du Limoges CSP. Avec Jean-Paul de Peretti, président de 1996 à cette année, trois dirigeants de l'époque, Xavier Popelier, Jacques Valade et Pierre Pastaud, sont soupçonnés d'avoir laissé Didier Rose s'enrichir illégalement. Comme agent de basketteurs, il aurait perçu notamment des doubles commissions, de la part du club et des joueurs. Pierre Pastaud, pour sa part, est mis en cause une deuxième fois, pour avoir tiré profit d'une sorte de caisse noire.
Enfin, Didier Rose, suspecté à l'époque d'être le dirigeant de fait du