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Libération

Petits clubs parisiens veulent être grands

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par Grégoire POURTIER
publié le 12 août 2000 à 3h23

«Région parisienne cherche deuxième grand club. Possibilité de loger au Stade de France.» L'annonce commence à dater. Depuis la chute du Racing, relégué directement en troisième division en 1991 après le désistement de Matra, le Paris Saint-Germain n'a plus de voisin dans l'élite. Au cours de la décennie, aucune équipe d'Ile-de-France n'a pu faire illusion. Bien loin de Rome, de Londres, de Madrid, de Milan ou de Barcelone, Paris demeure la seule grande ville européenne à n'avoir qu'une seule équipe de haut niveau. De Créteil (D2), qui, quatre ans après l'arrivée du président Alain Afflelou, rêve de première division, au Red Star, qui attire en championnat national (l'équivalent de la troisième division) Tony Cascarino, encore 15 buts en D1 l'an passé, les dirigeants des principaux clubs franciliens y croient: «Il y a une place à prendre», assure Gilles Dumas, président du Racing-Club de Paris, toujours en national.

Lustre. «Excellent!» hurle avec constance Jean-Michel Cavalli, entraîneur du Racing, à Daniel Dutuel, qui enchaîne coup franc sur coup franc. Ces deux noms, qui fleurent bon la première division, ont été réunis cet été pour redonner son lustre au Racing. «C'est LE club de Paris, martèle Cavalli. Il peut bénéficier d'appuis forts. Et, s'il y a des résultats, il y aura du public.» Le nouveau coach a doublé tous les postes et insufflé un rythme professionnel aux entraînements. Colombe redécouvre l'ambition. Et l'aura du club plane toujours. Pour le gardien Philippe L