Il revient. Mais, cette fois, il est plutôt content. A l'aise dans son nouveau survêtement d'entraîneur lensois, Rolland Courbis s'assiéra de nouveau, dimanche, sur le banc du Vélodrome de Marseille. Huit mois après avoir été écarté de l'OM, Courbis est, cette fois, en position de force. Première au classement, l'équipe lensoise est en confiance. «Que peut-il nous arriver, à nous?, se demande Courbis. Perdre? Nous compterions encore six points.» Après la déroute subie à Saint-Etienne (0-3), la perspective d'une défaite semble bien plus inquiétante aux syeux des Marseillais. D'autant que l'ombrageux public phocéen, après seulement deux rencontres, critique déjà la tactique à un seul attaquant inaugurée par le nouveau coach, le Brésilien Abel Braga. Autre recrue brésilienne, l'attaquant Marcelinho, devrait étrenner son nouveau maillot. Et tenter de justifier les 50 millions de francs qu'il a coûté au club...
Bon dernier. Autre chaude ambiance, celle qui présidera, samedi à la Meinau, à l'affrontement entre Strasbourg, bon dernier, et Monaco, avant-dernier. Sans le moindre point au compteur, les Alsaciens tenteront d'effacer la cuisante fessée (4-0) reçue à domicile face aux Lillois. Tout comme les champions de France, étrillés (5-2) à Louis II par les Nantais. Un deuxième revers de son équipe à domicile serait inacceptable pour le public alsacien, qui a déjà renoué avec les hurlements racistes et les appels à la démission des dirigeants. Histoire de détendre l'atmosphère, le cl