Le Grand Prix de Hongrie propose ce week-end un duel en terre presque inconnue pour Ferrari et McLaren. Le circuit de l'Hungaroring, situé à quelques kilomètres à l'est de Budapest, n'est pas un terrain très fréquenté par les monoplaces de F1, et aucune séance d'essais privés ne s'y déroule. Il est trop loin des bases des écuries.
Une fois l'an, la caravane des Grands Prix se dirige sans plaisir vers la capitale hongroise pour y disputer une épreuve qui passe presque inaperçue au milieu de l'été. Mais s'il ne se trouve pas beaucoup de pilotes pour apprécier le tracé, ils n'oublient pas pour autant que cette étape rapporte, comme les seize autres, dix points au vainqueur. Et avant de basculer, dès le Grand Prix de Belgique quinze jours plus tard, dans le dernier tiers du championnat, Michael Schumacher s'en va disputer cette douzième épreuve avec la ferme intention de reprendre la main, et surtout le large au championnat. Après s'être vu à la tête d'une confortable avance de 22 points sur son premier adversaire, le voilà en danger avec pour seule avance l'équivalent d'une cinquième place (2 points).
Trouble. Si le retour de Rubens Barrichello, son équipier chez Ferrari à dix points seulement grâce à son succès en Allemagne, ne l'inquiète pas trop, l'omniprésence des pilotes McLaren dans ses rétroviseurs a de quoi le troubler. «Ma première priorité en Hongrie sera de boucler sans anicroche le premier tour et de finir la course dans les points», affirme Schumacher. Il fait bien s