Budapest envoyé spécial
Le warm-up, séance d'essais libres de trente minutes chaque matin d'un Grand Prix, représente l'ultime possibilité pour les pilotes de mettre au point leur monoplace dans les conditions supposées de la course. Ils embarquent alors la quantité de carburant nécessaire pour effectuer leur premier run, tout en s'assurant que tout va bien à bord, que la boîte de vitesses a été remontée dans le bons sens, que les freins sont efficaces et que les mécaniciens n'ont pas oublié un jeu de clés dans le pédalier. Pour ceux qui ont pris du retard lors des essais du samedi, c'est le moment de roder un ou deux trains de pneus.
C'est aussi l'occasion de s'assurer que la voiture de réserve à un comportement identique à celui de la voiture de course. En général, la voiture de réserve d'une équipe est réglée pour le pilote le mieux placé aux essais qualificatifs. Un quart d'heure avant le départ, celui-ci doit avoir fait son choix et quitter l'allée des stands, dont la barrière s'abaisse quinze minutes avant le départ du tour de chauffe, qui s'élance à 14 heures. Mais la voiture de réserve, vulgairement appelée «mulet», est aussi très utile en cas d'interruption de la course suite à un accrochage au départ. Le problème, c'est qu'il faut sacrifier un pilote si les deux voitures d'une même équipe sont impliquées dans un accident.
Pour parer à toute éventualité, Ferrari a pris une décision radicale: mettre une voiture de réserve à la disposition de Schumacher et de Barrichello