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Libération

Sydney cherche des poux dans ses jeux

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publié le 21 août 2000 à 3h33

Melbourne de notre correspondant

C'est sans doute le trac. Mais c'est peut-être plus grave. A moins d'un mois de l'ouverture des jeux, Sydney passe son temps à se trouver des excuses pour se sentir mal à l'aise. Ainsi, selon un sondage récent, «seulement 16 % des Australiens et 31 % des Sydneysiders ont l'intention d'assister aux JO». Cela représente quand même 3 millions d'Australiens et 1,4 million de Sydneysiders! Mais il est vrai que Socog, le comité organisateur des jeux, n'a vendu que 5 de ses 7 millions de billets. «Nous approchons de nos objectifs, se réjouit pourtant John O'Neill, membre du comité. La demande de dernière minute s'est accélérée.»

Chemins de fer vétustes. Reste la mauvaise humeur persistante du public de Sydney, effrayé par l'arrivée d'un million de visiteurs dans une métropole qui compte quatre millions d'habitants et où les problèmes de transport en commun, de parking et de circulation sont déjà nombreux. Michael Knight, ministre des Jeux de la province de Nouvelle-Galles-du-Sud, n'a pas dû les rassurer en déclarant hier que des épreuves pourraient être décalées si les spectateurs n'arrivaient pas à se rendre sur place à temps en raison des retards de trains. «Personne ne peut garantir qu'il n'y aura pas de problèmes. En fait, le réseau de transports ferroviaires connaît même de sérieux problèmes, tout le monde sait cela», a-t-il affirmé au Sunday Telegraph de Sydney. Un euphémisme, quand on sait que pas moins de cinq déraillements par semaine ont été