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Libération

Bridgestone met la gomme avant la fin du monopole

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Dès 2001, Michelin viendra concurrencer le fabricant japonais.
publié le 28 août 2000 à 3h45

Spa-Francorchamps envoyé spécial

Finie la vie facile pour Bridgestone. Outre ses ennuis liés à sa filiale américaine Firestone (lire page 20), le manufacturier japonais retrouvera dès 2001 un concurrent de premier choix avec le retour de Michelin dans le paddock. Depuis le début de la saison 1999, Bridgestone profitait en effet d'un confortable monopole en F1 après le retrait de Goodyear. Et depuis quelques semaines, les efforts des techniciens nippons se font sentir. Cette accélération du développement va logiquement s'accentuer et les performances faire un bond en avant. «Notre notoriété ne pourra que profiter d'une victoire face à un concurrent aussi réputé, s'enthousiasme l'un de ses responsables. Il faut s'attendre à voir les temps au tour s'améliorer d'une demi-seconde ou plus la saison prochaine. C'est à la portée des techniciens, ce qui n'est pas si facile à réaliser pour les aérodynamiciens ou les motoristes.»

En attendant, Bridgestone avait fait un effort particulier pour préparer le Grand Prix de Belgique. Si le nombre de pneumatiques disponibles pour les onze équipes n'avait rien d'exceptionnel (2 400 pneus), le type de gommes était plus varié qu'à l'habitude. «Compte tenu de la réputation de la région où se trouve le circuit de Spa-Francorchamps, nous proposions ici trois types de gommes pour la pluie, dont un type "forte pluie" avec une capacité d'évacuation de l'eau d'environ 27 à 30 litres à la seconde, agrémenté d'une gomme hyper tendre.» Pour le reste, les pi