Le CIO chassera l'érythropoïétine (EPO) dès le 3 septembre, date de l'ouverture du Village olympique de Sydney. La commission exécutive du CIO a validé il y a deux jours ce procédé de dépistage de l'EPO qui combine analyses de sang (méthode australienne) et d'urine (méthode française). Pour le test de recherche de l'EPO, il a été précisé qu'il sera prélevé un seul échantillon de sang et deux échantillons d'urine A et B. L'échantillon B d'urine sera utilisé en cas de demande de contre-expertise, a précisé le docteur Schamasch, directeur de la commission médicale du CIO. 3 200 tests seront effectués. Les contrôles se décomposeront en 2 000 contrôles en compétition (3 premiers de chaque épreuve, plus un ou deux tirés au sort), 400 contrôles hors compétition, tous à partir de l'urine, 400 contrôles sur L'EPO (sang et urine) et 400 contrôles sur l'échantillon urinaire du prélèvement effectué pour le test EPO.
Ces opérations seront pratiquées sous la responsabilité du CIO en liaison avec l'Agence antidopage australienne, selon le Belge Jacques Rogge, vice-président de la commission médicale et membre de la commission exécutive du CIO. La ministre australienne des Sports, Jackie Kelly, a accueilli hier avec satisfaction cette décision du Comité international olympique (CIO): «Nous voulons que tous les athlètes à Sydney se battent loyalement sans l'aide du dopage», a-t-elle déclaré.
En ce qui concerne l'EPO, les prélèvements seront effectués sur tout le territoire australien où se tro