Lundi soir, Andre Agassi et Venus Williams ont ouvert avec panache la quinzaine des internationaux des Etats-Unis de tennis, qui ont pour cadre l'odorant (les fumées des fast-foods environnants), bruyant (l'aéroport de la Guardia est proche) et venteux (tous les courant d'air de New York semblent passer par là) Arthur-Ashe Stadium de Flushing Meadows. Comme de coutume, les têtes d'affiche du tournoi ont eu le droit à la session nocturne, la plus prisée des spectateurs. A la lumière des projecteurs, Andre Agassi, le tenant du titre, a fait honneur à son rang. Même s'il n'avait pour opposant que le jeune Américain Alex Kim, Agassi a donné une leçon de tennis en trois sets, 6-4, 6-2, 6-0.
Force et charme. Comme par magie (est-ce l'air du pays ?), Agassi semble avoir oublié ses récurrentes douleurs au dos qui lui ont gâché la saison. Au contraire, «le Kid de Las Vegas» a offert à son public une démonstration de force et de charme : «C'est le meilleur stade du monde. Jouer en nocturne à l'US Open est probablement l'une des meilleures expériences possibles.» Kim n'a pas dit le contraire, regrettant simplement un plaisir un peu court. «Entrer dans le stade avec Andre était une expérience incroyable, mais en termes de tennis, c'était plutôt mauvais. Andre ne m'a pas laissé une seconde de répit.»
Le résultat est plutôt rassurant pour Agassi et ses nombreux supporters qui rêvent de voir leur «Dédé» aller le plus loin possible dans la compétition tant il apporte de cette électricité posi