C'est une terrible désillusion que vient d'encaisser Gustavo Kuerten. Encouragé par son succès d'Indianapolis et sa demi-finale à Cincinnati, deux tournois sur surface dure, le Brésilien, reconnu comme un spécialiste de la terre battue, était arrivé à l'US Open en espérant y faire un joli parcours. Mais au lendemain de son premier tour, le voilà déjà reparti surfer du côté de Florianopolis.

Pilonné. C'est que «Guga» est tombé sur un os avec l'Australien Wayne Arthurs, dont il n'a jamais su «lire» le service surpuissant. Pilonné par ce gaucher sans complexe, Kuerten a cédé sur le score de 4-6, 6-3, 7-6 (7-4), 7-6 (7-1). Pour résumer la rencontre, Arthurs (102e mondial) a conclu le match sur un 26e ace. «C'est difficile à digérer.», a déploré Kuerten, furieux de ne pas avoir su «jouer les bons coups au bon moment».

C'est à Wimbledon, il y a plus d'un an qu'Arthurs s'était révélé. Ce joueur de 29 ans, sorti des qualifs, était parvenu en 8e de finale en gagnant 111 jeux de service consécutifs avant qu'Agassi ne mette fin à la belle série. «Avant Wimbledon, pas même John Newcombe (capitaine de l'équipe australienne de Coupe Davis) n'avait entendu parler de moi», s'est souvenu Arthurs, assez satisfait de son coup d'éclat et de cette brillante sortie de l'anonymat.

Rafter sorti. Un autre Australien a retenu l'attention... en se faisant éliminer. Rafter, double vainqueur de l'US Open, s'est incliné en cinq manches après 3 heures 2 minutes, devant le modeste Espagnol Galo Blanco. Avec c