Bruxelles correspondance
Dans le match qui oppose, ces dernières semaines, la Fifa (Fédération internationale) à la Commission européenne sur les questions d'indemnités de transfert et de la protection des jeunes joueurs, c'est l'exécutif européen qui prend progressivement l'avantage. Réunis hier à Zurich, des membres de la Fifa, des représentants des ligues nationales et d'associations de joueurs se sont accordés sur trois points qui abondent dans le sens de Bruxelles.
Pour éviter de voir de très jeunes Africains débarquer en Europe, les joueurs de moins de 18 ans ne devraient plus être transférables hors de leur pays. Et, jusqu'aux 24 ans du joueur, il faudra verser une indemnité compensatoire à son club formateur, calculée en fonction de la durée et du coût de la formation. Et même en matière d'indemnités de transfert, point d'achoppement principal entre la Fédération internationale et la Commission, des progrès ont été réalisés.
Un an au minimum. Pour Bruxelles, le système actuel est incompatible avec les traités communautaires. «Pour deux raisons essentielles», selon Christophe Forax, porte-parole de Viviane Reding, commissaire en charge des questions sportives: «Le montant d'un transfert d'un joueur, négocié entre deux clubs, s'apparente à une entente: il n'existe aucun critère clair et transparent permettant de fixer le montant de la transaction. Or, ce genre de comportement est vigoureusement condamné par le droit de la concurrence communautaire. En deuxième lieu, un jo