Samedi au Stade de France, France-Angleterre: 1-1 (0-0) But pour la France: Petit (64e). Pour l'Angleterre: Owen (87e).
Le match a été interrompu quelques minutes. Roger Lemerre venait de rappeler Didier Deschamps et Laurent Blanc sur le banc. Au beau milieu de la pelouse du Stade de France qui les a faits rois du monde en 1998, les deux retraités internationaux reçurent alors l'accolade de tous leurs coéquipiers orphelins. Puis ce fut au tour du staff et des remplaçants. Jusqu'à la dernière «bise publique» de Blanc sur le crâne chauve de Barthez. Une petite cérémonie inédite que seuls les supporters anglais ne goûtèrent pas. Le reste du stade était debout. Puis les deux hommes s'en sont allés, préférant vivre ces derniers moments bleus dans l'intimité du vestiaire. Dommage pour Emmanuel Petit qui, pensant les trouver sur le banc, traversa tout le terrain pour venir leur offrir son but, à la 64e minute.
Tacles appuyés. Du bouquet de fleurs au feu d'artifice final, la fête a été presque totale, à un coup de patte d'Owen près. Le petit attaquant anglais offrant le match nul à son équipe à la 87e minute. Même les tacles appuyés des Anglais ont honoré ces deux compétiteurs hors norme, ravis de jouer «un vrai match», dixit Blanc. Ne leur manquait qu'un but et ce ne fut pas faute d'essayer.
Ils restèrent finalement dans leur registre. Dès les premières minutes, Deschamps sermonne vigoureusement Dennis Wise qui vient de tacler Zidane. Et Blanc conduit avec élégance une défense invainc