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Libération

Ligue: le pactole gonfle encore

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publié le 13 septembre 2000 à 4h16

Ligue des champions, deuxième. Après Monaco, battu hier par Galatasaray à Istanbul (lire ci-dessous), et Lyon, victorieux à Gerland des Néerlandais du SC Heerenven, le PSG goûte ce soir, et pour la première fois, aux joies de la Ligue des champions nouvelle formule, à l'occasion de la première journée. La saison dernière, les représentants français n'avaient pu atteindre le stade des quarts de finale. Bordeaux et Marseille, avec leur budget respectif de 189 millions et 336 millions de francs, s'étaient révélés nettement en dessous de formations telles que Manchester United (878 millions de budget), Real Madrid (710 millions) ou le FC Barcelone (694 millions). La faute, en particulier, à des effectifs insuffisants pour rivaliser avec des joueurs de premier plan, achetés à prix d'or, et pour parer à la fatigue d'une compétition très exigeante (un match par semaine).

Cette année, les dirigeants des clubs français semblent avoir parfaitement intégrés la dimension «business» de la nouvelle Ligue des champions. Et savent que, pour rafler le jackpot, il faut investir. En masse. L'Olympique lyonnais a ainsi dépensé 175 millions à l'intersaison sur le marché des transferts. Le champion de France monégasque, lui, s'est fendu de 311 millions de francs d'achats, alors que les emplettes du PSG, qui affronte ce soir Rosenborg à Trondheim (Norvège), atteignent les 500 millions. Avec l'objectif affiché d'atteindre les quarts de finale.

Joli magot. C'est que cette nouvelle Ligue est des plus l