Sydney envoyé spécial
La flamme olympique est entrée lundi dans Sydney et, depuis, des dizaines de milliers d'habitants suivent avec enthousiasme son parcours à travers la ville. De quoi donner du baume au coeur des organisateurs et du Comité international olympique (CIO), avant le coup d'envoi des Jeux demain soir (1). En plus, la météo s'annonce bonne pour la cérémonie d'ouverture. Que demander de plus?
Hélas, pour le reste, c'est angoisse et compagnie. Hier, les JO ont connu leur première expulsion pour dopage. L'haltérophile taiwanais Chen Po-pu a été prié de quitter les Jeux par son comité olympique: les officiels avaient appris, lundi, qu'il avait été contrôlé positif aux stéroïdes le 28 août à Taiwan. Dans la foulée, trois autres cas de dopage: la triple sauteuse bulgare Iva Prandjeva, l'haltérophile tchèque Zbynek Vacura et la nageuse kazakhe Yevgenia Yermakova, étaient annoncés hier. Ces athlètes sont interdits de Jeux.
Corruption. Au même moment, en pleine session du CIO, son président Juan Antonio Samaranch reconnaissait que, dans le scandale de corruption qui mine le Comité depuis deux ans, le pire est peut-être à venir. Les organisateurs des JO d'hiver 2002 à Salt Lake City ont en effet prévenu hier leurs collègues que toutes les enquêtes américaines concernant les affaires de corruption seraient sans doute rendues publiques un jour ou l'autre. De nouvelles et douloureuses révélations sont donc à prévoir. «Nous sommes inquiets. Si des milliers de boîtes [d'archives