Indianapolis envoyé spécial
Pour les puristes, le casque d'un pilote est avant tout son signe de reconnaissance, le moyen de l'identifier au milieu du peloton. Pourtant, depuis quelques saisons, les pilotes acceptent que le dessin initial de leur heaume soit modifié en fonction des impératifs publicitaires des équipes pour lesquelles ils courent. Mais tous se rejoignent sur deux points. Un casque doit allier confort et sécurité.
Marché microscopique. Aujourd'hui, trois fournisseurs (l'américain Bell, le japonais Araï et l'italien Bieffe) se partagent le marché microscopique de la F1, mais ce sont les Américains de Bell, inventeurs du casque intégral au début des années soixante, qui font encore référence. Si Ayrton Senna a fait connaître cette marque sur les circuits européens au milieu des années 80, Bell compte aujourd'hui parmi ses ambassadeurs Michaël Schumacher, Jacques Villeneuve, le Français Olivier Panis ou le débutant britannique Jenson Button.
C'est l'importateur suisse de la marque Bell, dont l'antenne technique est basée à Bruxelles, qui est chargé de leur fournir le matériel dont ils ont besoin en fonction de leurs exigences et de l'évolution des normes de sécurité imposées par la FIA (Fédération internationale de l'automobile), dont dépend l'homologation des casques. Stéphane Cohen et sa femme sont aujourd'hui à la tête d'une équipe d'une trentaine de personnes. Mais c'est en fait sur les épaules d'un trio, composé d'un peintre, d'un technicien et d'un assembleur,