Sydney envoyé spécial

Vendredi, l'équipe de France disputait face à la Suède son quatrième et avant-dernier match de poule. Les Français se sont inclinés d'un but (24-23) face aux favoris du tournoi, après avoir mené au score pendant cinquante minutes. L'entraîneur des champions du monde et d'Europe, Bengt Johansson, en transpirait à la fin: «C'est le genre de match qui est mauvais pour le coeur.» C'est le premier match perdu des Français, qui avaient battu l'Espagne, autre grand favori, mercredi. Déjà qualifiés pour les quarts de finale qui se dérouleront mardi, les Bleus ne connaîtront leur adversaire (Russie ou Yougoslavie) que ce dimanche. Avant le match contre la Suède, l'entraîneur Daniel Costantini nous faisait part de sa satisfaction.

Vous semblez moins tourmenté que d'habitude. Cela tient-il au fait que vos joueurs sont plus disciplinés?

Ce qui change fondamentalement par rapport à ce que j'ai connu, c'est que personne dans le groupe n'impose sa loi à l'autre. C'est toujours un groupe très réactif et qui commence à être vigilant dans la performance. Mais il faut toujours ressortir le contrat de départ et rappeler qu'on est là pour faire mieux que la 4e place à Atlanta. J'ai noté aussi une rage retrouvée du côté des joueurs. A cela, il faut ajouter parfois ma capacité à l'apathie. Je les laisse se débrouiller. Voilà ce qui rend cette équipe très différente de la précédente (les Barjots, ndlr).

Cela dit, il ne faut pas laisser trop de longueur de laisse au groupe. Je me s