Une soixantaine de journalistes, stylo, caméra ou appareil photo à la main, battaient la semelle vendredi matin dans le hall C de l'aéroport de Roissy, attendant l'arrivée du vol AF 255 en provenance de Singapour. A son bord: Marie-Jo Pérec, la star déchue que chacun attendait avec plus ou moins de compassion. Certains juraient qu'ils ne l'avaient jamais aimée; d'autres avaient les yeux battus d'amoureux trompés. A 6 h 20, comme prévu, l'avion a bien lâché son lot de voyageurs, mais foin de triple championne olympique. Pendant que la meute piaffait, Pérec montait dans une voiture l'attendant au pied de l'avion, et un employé d'Air France récupérait ses bagages et ceux de son compagnon Anthuan Maybank.
Une passagère du vol, encerclée par les journalistes, racontait que Marie-Jo paraissait calme à l'avant de l'appareil, avec Anthuan Maybank qui cherchait visiblement à la protéger. Un autre, après avoir avoué qu'il avait «dormi pendant tout le vol», déployait un luxe de détails... sur son admiration pour Pérec.
La sortie discrète du couple de l'aéroport aurait été concoctée lors d'une conversation téléphonique entre Marie-Jo Pérec et la ministre des Sports, Marie-Georges Buffet, en présence de l'ambassadeur de France, avant le départ de l'athlète de Singapour. «Marie-José Pérec a expliqué qu'elle avait craqué sous la pression de la presse australienne», a précisé le service de presse de la ministre.
Et digéré une nouvelle fournée d'articles peu digeste. «Mademoiselle Poule Mouillé