Petit exploit et grosse résistance des basketteurs français hier face à la Dream Team américaine. Bien que s'inclinant de douze points (106-94) lors du dernier match de la phase préliminaire, les Bleus ont disputé une partie sans complexe. L'entamant tambour battant, se payant même le luxe de mener de dix points (20-10) après sept minutes de jeu, ce qui n'a pas dû arriver souvent depuis que les pros de la NBA sont admis aux JO (1992).
Chambreuse, moqueuse, provocatrice comme à son habitude, l'équipe américaine n'a pas, tant s'en faut, mis la roue libre au cours de ce match. En fin de première période, sous la houlette de Jason Kidd, la réputée meilleure équipe du monde s'est contentée d'opter pour les shoots extérieurs, et Tim Hardaway a fait merveille, ramenant son équipe et lui permettant de mener de onze points à la pause (59-48).
Sous l'impulsion de Gary Payton, les dix premières minutes de la deuxième période furent un cauchemar pour les Bleus, un festival de dunks spectaculaires et sans merci exécutés par Vince Carter et Kevin Garnett pour le plus grand plaisir du public australien. Les Français recollaient néanmoins à douze points grâce à Laurent Sciarra, meilleur marqueur de la partie avec 22 points.
«Pas mes idoles». «En tant que joueurs, ils sont remarquables. Au point de vue du comportement, c'est autre chose. On peut gagner sans se moquer. Je demeure persuadé que, inconsciemment, les arbitres les laissent jouer un peu au détriment des règles. Mais c'est comme ça», e