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Libération

C. J. Hunter chargé par le CIO

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publié le 27 septembre 2000 à 4h46

Sydney envoyé spécial

Pauvre C. J. Hunter, il n'a pas le temps de se défendre que, déjà, il subit une nouvelle salve. Lundi à Sydney, le Comité international olympique (CIO) révélait que l'Américain, champion du monde de poids en 1999 à Séville, avait été contrôlé positif à la nandrolone le 28 juillet à Oslo (Libération d'hier). Hier matin, le CIO chargeait à nouveau le mari de Marion Jones : il n'a pas été testé positif une fois, mais quatre, dont trois hors compétition, entre juin et juillet. A chaque fois, a précisé Alexandre de Mérode, président de la commission médicale du CIO, les contrôles ont révélé un taux de nandrolone ahurissant : «C'était pratiquement le même niveau, le même résultat. C'était clair dans tous ses tests.»

Hier après-midi, C. J. Hunter n'avait plus que des larmes pour se défendre devant la presse : «Je ne sais pas ce qui s'est passé. Mais je trouverai. Et je vous préviendrai. Je comptais arrêter après les JO, je n'avais aucun intérêt à me doper.» Victor Conte, un nutritionniste américain, présent aux côtés du couple Hunter-Jones, a annoncé que lui avait trouvé : «L'absorption d'un complément alimentaire vitaminé» expliquerait la présence de traces de nandrolone dans les urines. La défense est connue. Dans la même lignée, le coureur de fond allemand Dieter Baumann, dont la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) a récemment refusé de lever la suspension, assure que la nandrolone trouvée dans ses urines serait provenue d'un tube de dentifrice...

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