A peine les drapeaux pliés, les athlètes envolés et la fête terminée, que le syndrome post-olympique se manifeste ça et là par une jolie gueule de bois. A commencer en Australie qui, au-delà d'une autocongratulation plus ou moins légitime, est le théâtre de règlements de compte.
Pression et démission. Hier, le ministre australien, chargé de l'organisation des JO, Michael Knight, a annoncé sa démission du gouvernement de l'Etat australien des Nouvelles-Galles-du-Sud, dans lequel se situe Sydney. Une décision intervenue deux heures après qu'il avait été vivement critiqué par le vice-président du Comité international olympique (CIO), Dick Pound, pour s'être opposé à la décoration de l'Ordre olympique d'or de Sandy Hollway, directeur général du comité organisateur des JO de Sydney (Socog). Sandy Hollway a reçu l'Ordre olympique d'argent et non d'or après que Michael Knight a averti le président du CIO, Juan Antonio Samaranch, qu'il refuserait pour lui-même une décoration en or si Hollway s'en voyait décernée une.
Haro sur Luxemburgo. Démis de ses fonctions après les mauvais résultats des footeux brésiliens, Wanderley Luxemburgo n'en n'a pas fini avec les ennuis. Parti en Australie avec une inculpation de fraude fiscale, il revient à Rio avec des accusations de toxicomanie. Formulées mardi devant un juge d'instruction par son ancienne secrétaire et maîtresse, en l'occurrence peu avare de détails. «Avant les voyages à l'étranger, il s'enfermait dans les toilettes (...) et sniffait d