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Libération

Schumacher dans la dernière accélération

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publié le 7 octobre 2000 à 5h08

Suzuka envoyé spécial

Il n'y a guère que la terre (1) qui a frissonné à Suzuka lors de la séance d'essais libres, vendredi, à 13 h 52, lors de la première journée du Grand Prix du Japon. Car le reste a confiné à la routine. Comme prévu, le duo-duel Michael Schumacher-Mika Hakkinen a dominé les débats et relégué les autres pilotes, adversaires et équipiers, dans l'anonymat le plus complet. Si tout peut se jouer dès ce week-end entre les deux hommes, seul Schumacher peut être sacré champion du monde dimanche. Son succès à Indianapolis (Etats-Unis), il y a deux semaines, conjugué à l'abandon d'Hakkinen, a transformé le handicap de deux points du pilote de Ferrari en avantage de huit longueurs au classement général. Il suffit donc à l'Allemand d'en marquer deux de plus que son adversaire finlandais à Suzuka pour obtenir son troisième titre mondial (2) avant même de prendre le départ du dernier Grand Prix de la saison de Malaisie, le 22 octobre.

Pour autant, Mika Hakkinen, en position offensive, n'en reste pas moins optimiste sur ses chances d'être le seul pilote depuis Juan Manuel Fangio ­ le pilote argentin a été titré de 1954 à 1957 ­ à remporter trois couronnes de champion du monde d'affilée. «Après tout, ce n'est que du sport. Il me reste deux courses pour inverser la tendance. Le Grand Prix des Etats-Unis a démontré que tout peut basculer sur une course. Mais, avant toute chose, je suis là pour me faire plaisir et donner le meilleur de moi-même et de la voiture.»

En défense, M