Suzuka envoyé spécial
Alors qu'il reste un Grand Prix à courir, dans quinze jours en Malaisie, et le titre constructeur à décerner, retour sur les temps forts de la saison.
Champion avant l'heure. Au soir du Grand Prix du Canada, le 18 juin, Schumacher fait appel à la raison. «La route est encore longue avant la fin de la saison. Et je ne veux surtout pas penser au titre mondial pour l'instant.» L'Allemand qui vient de remporter sa 5e course dans le 8e Grand Prix garde les pieds sur terre malgré les 22 points d'avance qu'il possède sur David Coulthard, et 24 sur Mika Hakkinen. Il a raison d'être prudent.
Heurts et malheurs en série. Un problème mécanique provoque l'abandon de la Ferrari de Schumacher au GP de France. Sale journée pour l'Italie qui s'incline devant la France en finale de l'Euro. Le pire est à venir. Le pilote allemand ne dépasse pas le premier virage dans les deux courses suivantes, en Autriche et en Allemagne. Les pilotes McLaren-Mercedes, Coulthard et Hakkinen, se rapprochent.
Hakkinen reprend la main. Après un début de saison discret, le champion du monde finlandais rattrape le temps et les occasions perdus. Sa mécanique ne casse plus, il a retrouvé le chemin de la victoire. En Hongrie, c'est au départ qu'il surprend Schumacher pour l'emporter et prendre la tête du classement. Une place qu'occupait l'Allemand depuis le début de saison et sa superbe série de trois victoires. En Belgique, sur le circuit fétiche de Schumi, Hakkinen s'impose en force après un dépa