Suprématie anglaise pour ce premier week-end de la Heineken Cup, la Coupe d'Europe du rugby qui oppose 24 clubs répartis en six poules, jusqu'à la finale, fin mai. Si Toulouse, lors de la première édition en 1996, puis Brive l'année suivante, sont parvenus à s'adjuger le trophée, aucun club français n'a réussi à rééditer la performance depuis trois ans. La victoire 37 à 30 de Biarritz, dont c'est la première participation à l'épreuve, sur Northampton, le tenant du titre, ne doit pas faire illusion. C'est une équipe anglaise, qu'a rejoint l'international français Olivier Brouzet, privée de pléthore de joueurs blessés, qui est venue défendre son titre au Pays basque.
Faisait défaut notamment son buteur, l'international Grayson. Or Hepher qui avait pris sa place à l'ouverture a manqué quatre transformations sur cinq. Huit points qui auraient fait basculer la victoire, sans des pénalités ratées à la pelle. Les Biarrots qui ont procédé à pas moins de douze recrutements cette année, dont les frères Liévremont, blessés samedi, ont certes fait une entame de match tonitruante, menant 17 à 0. Mais Northampton s'est repris pour parvenir à aplatir cinq fois dans l'en-but, contre quatre essais seulement pour le Biarritz Olympique.
A coeur joie. Plus révélatrice de la suprématie anglaise fut la défaite, aux Sept-deniers, de Toulouse qui accueillait les Saracens. Les stadistes étaient certes privés de Pelous, N'tamack et Dispagne, mais l'intenable centre australien champion du monde Tim Hora