La deuxième journée de la coupe d'Europe de rugby se déroule ce week-end, après les deux matchs avancés de vendredi soir, Leinster-Biarritz et Newport-Bath. Le Stade français, très facile vainqueur des Italiens de l'Aquila la semaine dernière, affronte Swansea (impressionnant vainqueur des Wasps de Londres, 54-28, le week-end dernier) en terre galloise samedi après-midi. Libération a demandé au nouvel entraîneur australien du club parisien, John Connolly, d'expliquer les raisons de son choix et ses objectifs. Agé de 49 ans, celui qui a entraîné pendant quinze ans la province du Queensland a débarqué en France en juillet dernier, alors que le club, autogéré depuis quelques semaines, décrochait le titre de champion de France.
Pourquoi avez-vous accepté la proposition de Max Guazzini, président du Stade français?
J'adore le style de jeu français. J'étais libre depuis le 26 juin. Je n'avais qu'une proposition en Afrique du Sud, quand le président du Stade français m'a appelé. Cela m'a intéressé aussitôt.
Pour quel salaire?
C'est confidentiel. Il n'a rien de mirobolant. Il est du même ordre que mon salaire au Queensland l'an dernier. C'est en Angleterre qu'il y a beaucoup d'argent pour le rugby en ce moment...
Quelles ont été vos premières impressions?
Le club est géré de façon très professionnelle. Il y a là un très bon groupe de jeunes joueurs. Christophe Juillet est un excellent capitaine. Il faut bien sûr continuer de travailler pour qu'ils s'améliorent encore et sachent s'entraîne