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Libération

Une sieste et Paris se réveille en tête

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publié le 14 octobre 2000 à 5h26

D1. Match avancé de la 11e journée.

Paris-St-Germain bat Marseille 2-0. Buts: Robert (62e) Christian (90e).

D'ordinaire, c'est un match au sommet. Un confrontation pleine d'enjeux et d'engagement, parfois haineuse, susceptible de tourner à la bataille rangée. Mais l'affrontement entre le PSG et l'OM, les deux ennemis héréditaires du foot hexagonal, vendredi au parc des Princes, ne s'est guère révélé palpitant. Une victoire parisienne facile, un match peu engagé et, à l'arrivée, une heure et demie d'ennui. Ou presque, ce qui ne rassure guère sur le niveau du championnat de France, que beaucoup prétendent en chute libre.

Pour les Parisiens, grands favoris, il s'agissait d'un premier véritable test. Réussi puisqu'ils prennent la tête du classement. Un peu plus tôt dans la soirée, Monaco était allé battre le leader Bastia à Furiani (2-0).

Peu de provocations. «Il faut penser que c'est un jeu», expliquait l'entraîneur parisien Philippe Bergeroo à la veille de la rencontre. «Qu'il n'y ait pas de débordements dans les tribunes est la chose la plus importante. J'ai demandé à mes joueurs d'avoir du respect pour l'adversaire.» De fait, il y eut peu de provocations dans les virages. A part, bien sûr, les traditionnels mots doux. Et cette banderole accrochée en tribune Auteuil, à l'intention du millier de supporters marseillais : «Pour un foot français plus propre, Marseille indépendante.» Idem sur la pelouse, où il n'y eut guère de fautes. Il faudra attendre la 38e minute pour que Peter Lu