Plouay (Morbihan)
envoyé spécial
La dream team de l'équipe de France, convoquée pour ces championnats du monde au pays du vélo, aura fait chou blanc. Sur le papier, l'association Jalabert, Virenque, Brochard, Moreau promettait des étincelles. Hier, à Plouay, tout s'est éteint dans la dernière ligne droite, lorsque le Letton Romans Vainsteins a enfoncé le clou de la domination des pays de l'Est en remportant la course en ligne Elite.
Avec le Russe Petrov et ses deux titres (contre-la-montre et ligne espoirs), le Polonais Mazur (CLM junior), l'Ukrainien Serhiy Honchar (CLM élite) et la Biélorusse Zinaida Stahurskaïa (ligne élite), le trust de l'Est était parfait. Ni les Italiens ni les Belges, grands favoris, n'ont su enrayer cette avalanche de titres mondiaux. Jusqu'à la surprise d'hier après-midi, lorsque le coureur de Riga, professionnel depuis deux ans, a sauté sur la ligne au bout de 270 km de course. Vainsteins, 28 ans, 6e au classement mondial et qui porte les couleurs de l'équipe italienne Vini Caldirola, s'impose devant le Polonais Zbigniew Spruch et l'Espagnol Oscar Freire, le champion du monde en titre.
Milliers de spectateurs. Tout s'est joué dans le dernier des 19 tours de course, lorsque le Belge Andrei Tchmil a mis un dernier frein aux assauts de Michele Bartoli, pour finalement se faire coiffer sous la banderole par Vainsteins. Devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs qui, dès le matin, avaient entièrement investi la région et les accès à la petite vill