Limoges correspondance
Le championnat de France de basket Pro A a débuté samedi, sans le Limoges CSP, détenteur du titre mais rétrogradé en Pro B pour cause de mauvaise gestion. Mais le club limougeaud n'est pas le bienvenu en division inférieure. Ainsi, la Ligue nationale de basket (LNB) conteste la décision de la chambre d'appel de la Fédération (FFB) permettant au Limoges CSP d'augmenter sa masse salariale au-delà des 5 millions de francs qu'elle avait fixé lors de sa rétrogradation. Avec un budget d'environ 15 millions de francs 6,6 millions pour la seule masse salariale , le CSP dispose du plus gros budget de Pro B et fait donc figure de privilégié. Du coup, l'Union des clubs professionnels de basket, solidaire de la Ligue, a décidé de boycotter la Coupe de France. «On a l'impression que la commission de contrôle de gestion qu'on a mise en place à la Ligue ne sert à rien. D'autres clubs ont des contraintes assez sévères, et apparemment Limoges est au-dessus des lois, tempête Cyril Müller, vice-président de la LNB et président du club de Golbey-Epinal. Il n'y a pas de vengeance par rapport au CSP. Que le club joue avec les mêmes règles que les autres, c'est ça notre démarche.»
La Ligue reproche au champion de France d'avoir inscrit des recettes supplémentaires à son budget, alors que le montant de son déficit cumulé environ 20 millions de francs n'est pas encore chiffré de manière officielle. Après une première période d'observation de trois mois, il a obtenu mercr