Ce soir, dans l'un des matchs phares de la 4e journée de la Ligue des champions (groupe F), le Paris Saint-Germain se déplace à Munich pour affronter le Bayern, en plein doute après trois défaites consécutives en championnat d'Allemagne et en coupe d'Europe. Le nouveau milieu de terrain parisien, Stéphane Dalmat, 21 ans, ne cesse de monter en puissance et en valeur ajoutée. En 1998, son transfert de Châteauroux (D2), son club formateur, vers Lens s'était négocié pour 32 millions de francs. Un an plus tard, il signait à l'OM pour six ans et 70 millions de francs. Cet été, c'est au Paris Saint-Germain qu'il s'engageait, pour la même somme.
Sa puissance, qui l'autorise à glisser à grande vitesse sur les pelouses malgré son gabarit (1,80 m, 79 kg), sa maîtrise technique, son influence sur le jeu, ses défauts de jeunesse... sont passés ici en revue par Raymond Domenech, son entraîneur en équipe de France Espoirs.
Technique: à la manière d'un rugbyman. «Son point fort, c'est la puissance et la vitesse balle au pied. Et plus précisément ses qualités d'accélération, de dribble et d'enchaînement. Quand il a le ballon dans les pieds, il est capable de passer dans des trous de souris et d'éliminer ses adversaires dans des espaces minuscules. Un peu à la manière des «cadrages débordements», ces feintes de corps en pleine course pratiquées par les rugbymen. Mais ces qualités sont à la fois son point fort et son point faible, car il a tendance à n'utiliser qu'elles. Le jour où il comprendra