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Libération

Le PSG frappé d'entrée

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publié le 19 octobre 2000 à 5h34

Bayern Munich-PSG: 2-0

Pour le Bayern: Salihamidzic (3e), Paulo Sergio (89e).

Quand une équipe a perdu ses trois derniers matchs. Quand elle n'arrive plus à marquer depuis plus de quatre heures et demie. Et quand cette équipe est le Bayern de Munich et que, chanceuse ou opportuniste, au choix, elle arrive à planter un but à la troisième minute d'un match de Ligue des champions contre le Paris-Saint-Germain, que se passe-t-il? Une première mi-temps frileuse. Pleine d'à-peu-près qui ne donnent forcément pas grand-chose. D'approximations qui ne font pas de spectacle.

Scénario cata. Salihamidzic, l'attaquant bosniaque du club allemand, a donc marqué d'entrée de jeu, ou presque, après un dégagement de la tête plus que hasardeux, voire complètement raté, de Letizi, le gardien parisien. Scénario cata pour le PSG. Situation nouvelle, depuis un passé récent, pour le Bayern. Qui recule. Subit dans son stade olympique qui sonne particulièrement creux ­ le derby entre le Bayern et Munich 1860, ce week-end, se jouera à guichets fermés. Mais, finalement, ne connaît pas trop de frayeurs. Si ce n'est sur deux frappes de Laurent Robert qui permettent à Oliver Kahn, le gardien du Bayern, de prouver que son rang de meilleur gardien du monde attribué par la Fédération internationale de foot n'est pas usurpé. A part ça? Les Allemands ne se posent pas de questions. Ils tirent. De vingt ou trente mètres. Par Salihamidzic ou Scholl. Ils jouent parfois avec le feu. S'obligeant à de délicats exercices d