D'ordinaire, il ne se passe rien dans la tribune F bleue, où se retrouvent les joueurs des équipes de jeunes, les éducateurs et les bénévoles du Paris-Saint-Germain. Le commissaire Pierre Raynaud, qui assure la sécurité des matchs au Parc des Princes, surveille plutôt le kop de Boulogne, le plus agité, et le kop d'Auteuil, qui voisine avec la tribune F rouge, celle réservée aux supporters de l'équipe adverse. Mais pas la tribune F bleue, où 931 spectateurs avaient pris place, vendredi dernier, pour le match opposant les Parisiens aux Marseillais.
C'est pourtant de là qu'un dossier de siège serait parti pour venir frapper au crâne Geoffrey Dilly, un supporter de l'OM. Agé de 18 ans, il est toujours soigné dans le service de neurochirurgie de l'hôpital Lariboisière, à Paris, pour un traumatisme crânien avec déplacement de l'os. Dans un état stationnaire, il souffre d'une paralysie partielle d'une jambe.
Sécurité renforcée. La soirée avait été préparée avec soin. PSG-OM est toujours un match à haut risque. Quelque 1 100 policiers, CRS et gendarmes mobiles ont été répartis aux abords et à l'intérieur du stade. L'équipe médicale mise en place par la société International Service Medical Assistance (Isma) avait, elle aussi, été renforcée: huit médecins et cinq infirmiers, quatre personnes de plus que d'habitude.
Finalement, la soirée s'annonçait plutôt calme pour Eric Glain, le directeur du parc des Princes, présent durant le match au PC de la police. Bien sûr, l'arrivée tardive et t