L'équation était simple. Après la fessée reçue à l'aller, en Norvège (3-1), le PSG se devait de l'emporter par au moins deux buts d'avance face à Rosenborg, lors de la cinquième journée de Ligue des champions, pour préserver ses chances de qualification. C'est chose faite et même mieux. Car les Parisiens se sont promenés, hier, sur leur pelouse du Parc des Princes, face aux Norvégiens (7-2). Et qui plus est, avec la manière.
Certes, deux buts encaissés en deux minutes en témoignent : le PSG n'est pas encore un grand. Mais Laurent Robert, lui, pourrait bien être son prophète. Certes, le gaucher, meilleur buteur du championnat de France, n'a marqué, hier soir, qu'un penalty. Mais il a, à lui tout seul, causé d'énormes soucis à ses adversaires. Décoché ses missiles sur les cages adverses. Dribblé et débordé dans les grandes largeurs les défenseurs norvégiens, allant jusqu'à tenter et réussir le grand pont. Et surtout, il a été, directement ou indirectement, impliqué dans tous les buts parisiens.
Quand Déhu ouvre le score de la tête, c'est sur un coup franc de Robert (15e). Quand Christian alourdit la note, c'est suite à une frappe lourde de Robert, mal repoussée par le gardien (25e). Quant à Anelka, qui inscrit un troisième but, il le doit à un énorme travail solitaire de... Robert, qui passe en revue la défense de Rosenborg (35e). Robert encore, Robert toujours.
A 3-0, l'affaire semble pliée. C'était compter sans la traditionnelle fébrilité défensive parisienne. Et surtout, s