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Libération

Les Français s'offrent un répit

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publié le 26 octobre 2000 à 5h49

Même si la France du football est souvent comme sa carte météo, coupée en deux, les Monégasques avaient sûrement entendu parler du carton infligé par le PSG aux malheureux Norvégiens de Rosenborg la veille au soir (7-2). Et ce score-fleuve avait probablement donné des idées aux joueurs de Monaco, même si l'équipe de la Principauté s'attaquait à un tout autre morceau en recevant Galatasaray lors de la 5e journée de la Ligue des champions. Oubliant que les Turcs sont détenteurs de la Coupe de l'UEFA, les joueurs de Monaco ont préféré se persuader qu'une équipe qui a perdu 16 de ses 17 matchs de poule à l'extérieur est forcément prenable.

Une fois sur leur pelouse du stade Louis-II, les hommes de Claude Puel n'ont pas eu à attendre pour en être persuadés. Après six minutes de jeu, les vingt-deux acteurs ont compris que le jeune ­ et débutant à ce niveau ­ Kerem Inan, installé dans les buts de Galatasaray, n'est pas taillé pour le combat. La 3e occasion monégasque est la bonne. Un centre de Marquez, et une tête travaillée de Contreras le piège. Un quart d'heure plus tard, l'addition s'est sérieusement corsée. Une déviation magique, en aveugle, de Simone est retombée sur le pied de Bonnal, qui a marqué. Et Simone encore, fâché d'avoir loupé le KO quelques instants plus tôt, s'offre un tir magnifique à ras de terre et se libère. Ce qui fait 3-0 à l'avantage de Monaco, pour ceux qui n'ont pas suivi. Ce qui n'est pas le cas des Turcs, que la réaction de fierté d'Hakan remet dans la c