13e journée de D1
PSG-Bordeaux: 1-2. Strasbourg-OM: 1-1. Troyes-Monaco: 1-0. Bastia-Saint-Etienne: 0-0. Sedan-Nantes: 2-0. Lille-Toulouse: 1-0. Metz-Lens: 2-2. Rennes-Guingamp: 1-2. Lyon-Auxerre: 2-2.
«Rosenborg, c'est fini», avait prévenu, à la veille du match, Philippe Bergeroo. Et dire que c'était le temps où Paris marquait sept buts en un match... Dominé, sur sa pelouse, par des Bordelais batailleurs (2-1), le PSG n'a pas réédité hier son écrasante victoire (7-2), en Ligue des champions, sur les Norvégiens. Loin de là. «J'ai demandé aux joueurs de descendre de leur nuage», avait ajouté l'entraîneur parisien.
C'est fait. Et pas vraiment en douceur. Car c'est à une série de neuf succès en neuf matchs au parc des Princes (toutes compétitions confondues) qu'ont mis fin les Girondins. Les Parisiens, certes, conservent leur leadership. Mais perdent là une jolie occasion de faire le break.
Fébrilité. Médiocres à domicile, les Girondins sont, cette saison, efficaces à l'extérieur. Ils l'ont, hier soir, encore prouvé, face à une formation parisienne bien terne. D'emblée, Bordeaux presse avec acharnement, construit, cherche et trouve les ouvertures... Fébriles, imprécis, les Parisiens ne s'en sortent pas. Leurs occasions se font rares. A part, peut-être, une reprise de Christian (5e) et une frappe de Déhu (30e), de peu à côté.
Principal artisan de la raclée infligée à Rosenborg, Laurent Robert est inexistant. Entre un Christophe Dugarry inspiré, qui a troqué son look serre-tête pour un