Il y a un an, Franck Comba (1,72 m, 80 kg) ne faisait pas partie du schéma de jeu défini par Bernard Laporte, lequel privilégiait l'usage de centres de fort gabarit, portés sur la percussion intensive, genre Lombard, Desbrosse ou Venditti. Le retour en sélection du plus tonique des arrières stadistes du moment, constitue donc à la fois une surprise et une dérogation à cette règle (dite du «massif central») que l'entraîneur français a imposée dès sa prise de fonctions. Les excellentes prestations de Comba en Coupe d'Europe n'y sont étrangères, bien sûr, pas plus que la confiance que lui témoigne son entraîneur à Paris, l'australien John Connoly.
Que vous évoque ce retour en équipe de France?
Après mon éviction du groupe, avant la Coupe du monde, j'ai d'abord traversé un passage à vide à la hauteur de ma déception. Mais je me suis juré de revenir, en restant concentré sur mon jeu avec le Stade français. Je crois que j'ai assuré une bonne fin de saison, bien redémarré cette année, et finalement le fruit de ce travail a payé. Je me retrouve dans un groupe comprenant beaucoup de nouveaux et il m'a fallu quelques jours pour m'adapter, mais je reviens débarrassé de toute pression, bien décidé à jouer mon jeu, à me faire plaisir, et à justifier la confiance du sélectionneur. Maintenant que j'ai renoué avec l'élite, à moi de m'y maintenir.
La complicité qui vous lie à Connoly vous a-t-elle aidé à revenir au premier plan?
Le fait qu'un Australien fasse jouer un centre comme moi, pas vraim