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Libération

L'Australie perd des étoiles

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Blessés, exilés et retraités préoccupent l'entraîneur.
publié le 4 novembre 2000 à 6h13

Melbourne correspondance

Serait-ce un très léger soupçon d'inquiétude, voir de doute, que l'on sent chez les Wallabies, à la veille de leur match contre l'équipe de France? C'est assez rare, et les Bleus doivent savourer le moment. Les Australiens, qui ont tout gagné, depuis deux ans, la Coupe du monde, la Bledisloe Cup, et pour la première fois, le Tri-Nations, semblent soucieux. A Paris, John Eales, leur capitaine, s'avouait «un peu nerveux». A Sydney, avant le départ de son équipe, Rod Macqueen, le sélectionneur, reconnaissait être «préoccupé» avant cette tournée en Europe, et tout spécialement, le match contre les Bleus, la revanche de la finale de la Coupe du Monde 1999. Neuf des champions du monde ne joueront pas samedi soir. «La moitié de notre pack, et la moitié de nos lignes arrières, dit Macqueen. C'est beaucoup d'expérience qui a quitté l'équipe. La plupart des nouveaux joueurs sont déjà entraînés avec les Wallabies; mais il y aussi de nouveaux visages; cette formation n'a jamais été mise à l'épreuve.»

Désertions. Deux avants ont raccroché leurs crampons, Richard Harry et Andrew Blades. Quatre joueurs sont blessés: l'avant Owen Finnegan, et les trois génies des lignes arrières, le demi de mêlée George Gregan, l'ouvreur Stephen Larkham, et l'ailier Ben Tune. Trois stars se sont exilées dans des clubs anglais: les deux centres Tim Horan et Jason Little et le troisième ligne David Wilson. «Avec notre bénédiction, dit Macqueen. Ces joueurs ont fait tellement pour l'Aust